Qui sommes-nous ?

            Fondée en 2020 par Rémi Hugues, enseignant-chercheur indépendant diplômé de Sciences Po Paris né en 1990 et vivant à Marseille, Belle-de-Mai Éditions ambitionne de mettre en valeur les grands noms qui jalonnent l’histoire de la littérature.

            Animée d’un esprit patriotique – charité ordonnée commençant par soi-même –, cette maison d’édition s’attache à choisir en priorité des auteurs qui figurent parmi de ce qu’il y a de plus illustre dans le patrimoine littéraire français.

Si l’accent est mis sur des écrivains royalistes, notamment ceux dont les ouvrages ne sont plus proposés ailleurs, notre catalogue est ouvert à tous ceux qui ont participé à la grande œuvre de l’Intelligence humaine.

Essais, romans, pièces de théâtre, pamphlets, recueils de poésie… tous les genres sont les bienvenus, tant que leur contenu est constitutif du mouvement pointant du doigt les travers de la modernité.

Il ne s’agit de pas de haïr le présent et ses productions, mais de le vivre du mieux possible, grâce à l’apport du legs des génies passés. Aussi, nous entendons continuer la culture grecque, à qui se sont adjointes les épopées abrahamique et romaine, de l’Antiquité jusqu’au Moyen Âge, ce qui donna la scolastique, l’humanisme de la Renaissance puis le classicisme.

Ce projet entrepreneurial est innovant. Notre fonctionnement diffère de beaucoup des autres maisons d’édition. Il s’appuie sur ce qui a de plus avancé en matière de technologie, au service du principe de base sur lequel doit reposer toute société à but lucratif : minimiser les coûts et maximiser les bénéfices.

Voici, au point de départ de l’existence de Belle-de-Mai Éditions ce qui motive son développement, en sachant que l’objectif à terme est de pouvoir offrir à la nouvelle génération d’artistes et d’intellectuels de la Tradition une structure suffisamment solide et compétente pour lui permettre de disposer de ce luxe qu’est de vivre de sa plume, et donc de se consacrer exclusivement à ce noble et ardent combat qu’est la cause du Roi.
Acheter nos livres ce n’est pas seulement se cultiver, c’est aussi entretenir la flamme de la France.

Pourquoi Belle-de-Mai ?

C’est le nom d’un quartier de Marseille, situé non loin de la gare Saint-Charles, d’où est partie l’idée de créer une maison d’édition spécialisée dans la publication d’ouvrages libre de droit rares ou épuisés.

Trois raisons justifient un tel choix.

            D’abord car le mot « Belle » renvoie à la beauté, à l’esthétique, à l’art. Il est important de souligner l’importance des arts pour l’être humain, de même que rappeler cette considération héritée des anciens selon laquelle il y a identité du Beau, du Bien et du Vrai. Les ouvrages qui composent notre catalogue remplissent ces trois critères. Ils ne sont pas un simple contenant de connaissances, ce sont des œuvres d’art à part entière. C’est pourquoi nous exigeons une qualité irréprochable pour ce qui est de la mise en page, du papier et de l’iconographie, ainsi que des prestataires avec qui nous travaillons.            

Ensuite, le terme « Mai » revêt une dimension mariale, puisqu’il est de coutume de considérer ce mois comme celui de Marie, laquelle, juchée depuis ce promontoire où est bâtie la basilique Notre-Dame-de-la-Garde, surplombe la ville de Marseille. Mieux, elle règne sur la Cité phocéenne. Ainsi « Mai » vient renforcer ce que connote « Belle ».

À cet égard le quartier de la Belle-de-Mai doit son nom aux prés fleuris qui le recouvraient pendant le printemps, aux temps où il était encore semi-rural. L’on y organisait des concours de beauté durant lesquels les jeunes filles qui y participaient s’ornaient de fleurs qu’elles cueillaient dans les champs pour se rendre encore plus resplendissantes.

            Enfin, du fait de l’industrialisation le quartier s’urbanisa et ces champs disparurent. Puis, à partir de la fin du XXe siècle, ce fut au tour des usines de disparaître. Ces fermetures le paupérisa grandement, le transformant en lieu d’arrivée des vagues d’immigration successives, ce qui fait qu’il est aujourd’hui le quartier le plus pauvre d’Europe. De la mauvaise réputation qui désormais est associée à ce nom, nous sommes en mesure d’en tirer profit, si nous reprenons la démarche baudelairienne des Fleurs du Mal. Le poète se voulait un alchimiste ; ces écrits étant sa pierre philosophale, ayant la propriété de métamorphoser la « boue », le vil, en « or », le sublime. Choisir comme nom d’entreprise un des endroit des plus mal famés suit cette logique.

            Par souci de cohérence, nous tenons à ce que nos livres soient imprimés en France.