Description

SOREL Georges

Correspondant à la quatrième édition, où, Georges Sorel, témoin de la Révolution de 1917, apporte un soutien sans réserve à Lénine, ce volume aborde le problème de la violence tel qu’il se pose dans la civilisation chrétienne, qui la proscrit, sauf quand le faible est victime d’un agresseur : défendre le premier contre le second, ce qui implique l’usage de la violence, est alors un devoir, et ne pas agir un péché en couardise. S’appuyant sur un vaste champ de références, allant des Pères de l’Église jusqu’aux socialistes athées en passant par les philosophes païens de l’Antiquité et les positivistes, l’auteur vise à démontrer que la violence prolétarienne est légitime lorsque, encadrée par une organisation syndicale, elle prend la forme de la « grève générale », qu’il érige en mythe censé mobiliser efficacement les masses ouvrières.