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Elizabeth II a battu le record de Victoria, qui régna 63 ans sur l’Angleterre (1838-1901). Retour sur la vie d’un éminent dirigeant de l’ère victorienne, Disraeli

Elizabeth II a battu le record de Victoria, qui régna 63 ans sur l’Angleterre (1838-1901). Retour sur la vie d’un éminent dirigeant de l’ère victorienne, Disraeli

Le Comte de Paris vient de rendre hommage à la Reine d’Angleterre pour les 70 ans de son règne, ou Jubilé de Platine : « je pense que la monarchie est vraiment une belle institution quand elle est dans ce modèle-là. La Reine est vraiment une référence et une figure emblématique pour son peuple en défendant en priorité les intérêts de l’Angleterre. Je trouve donc que nous devrions avoir une monarchie similaire en France. »

A l’époque de Benjamin Disraeli, il y avait aussi une Reine sur le trône d’Angleterre : Victoria, à laquelle on associe la période d’apogée du Royaume-Uni, devenu à ce moment-là un Empire. Ce fut justement Disraeli qui lui souffla l’idée, en 1876, de s’autoproclamer aussi Impératrice des Indes.

A cette occasion, Belle-de-Mai Éditions réédite une biographie de ce dernier, intitulée Lord Beaconsfield et son temps et signée Athanase Cucheval-Clarigny, écrite du vivant de Disraeli, au seuil de sa vie. Cette œuvre fut publiée en 1880, lors de la chute de Disraeli, qui mourut un an plus tard.

Athanase Cucheval-Clarigny, qui naquit en 1821 était essayiste et journaliste spécialisé en économie et histoire, normalien agrégé d’histoire-géographie et, à partir de 1886, membre de l’Académie des sciences morales et politiques.

Son livre sur Disraeli fut à sa sortie salué par la critique. On y découvre un Disraeli idéaliste, diligent, loyaliste, francophile et attaché à la Tradition, comme l’atteste son refus d’adhérer à la théorie de l’évolution de Charles Darwin. C’est aussi une description passionnante des institutions britanniques, fondées sur la monarchie parlementaire. qui, mutatis mutandis, font office de modèle. 

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