11 novembre : Belle-de-Mai Éditions réédite « Le Masque déchiré », roman de la Grande Guerre publié en feuilleton dans L’Action Française en 1918 et par JSF, cet été même…
Il y a 100 ans paraissait La démocratie religieuse de Charles Maurras, regroupement des textes Le Dilemme de Marc Sangnier (1906), La Politique religieuse (1912) et L’Action française et la Religion catholique (1914). Il est courant de faire au Maître de Martigues un procès en anticatholicisme, tel Denis Tillinac qui, le 28 avril 2016, présentait dans les colonnes de Famille chrétienne la pensée maurrassienne comme « la pire des insultes à l’encontre de l’Eglise catholique ».
« Prenez, lisez Kiel et Tanger ! Je l’écris hardiment. Jamais le vieux volume n’aura été capable de rendre plus de services. Tant de républicains inquiets se cherchent ! Serons-nous désormais le « peuple assisté »
Jeanne d’Arc apparaît aux côtés de Platon dans « Le jugement des juges », l’un des Poèmes de Fresnes, que Brasillach écrivit en 1945, alors emprisonné : « Socrate juge la cité, Jeanne signe le jugement ». Treize ans plus tôt, il publiait un ouvrage intitulé Le procès de Jeanne d’Arc, où, en plus de plonger son lecteur dans ce moment majeur de notre histoire, il propose une analyse très intéressante du sens que revêt d’après lui cet événement historique.
Une recension de Lucien Dubech parue dans Chronique des Livres », L’ACTION FRANÇAISE, 27 février 1918. Sous le titre assez imprécis de Constaninople et Byzance, la maison Crès vent d’éditer le dernier livre de Léon Bloy : cette œuvre posthume n’est pas à proprement parler nouvelle, car elle ne fait que présenter en un volume des articles parus en 1906, dans le Mercure de France.
Ce texte remarquable parut en 1916, en pleine Première guerre mondiale. Les Français, subissant les tranchées et son lot d’horreurs, avaient besoin d’une figure à même de les rassurer, de les galvaniser, autant que de les rassembler.
Nous l’avons déjà dit : évoquant sa jeunesse militante d’Action Française, Pierre Boutang nous a livré un jour cette réflexion que nous n’avons pas oubliée. « Restaurer le culte de Jeanne, c’est peut-être ce que nous avons fait de mieux ». Et cette réflexion nous paraît valoir pour aujourd’hui où les perspectives les plus sombres menacent jusqu’à l’existence même, le peuple français, comme au temps de Jeanne d’Arc.
Coïncidant avec le 590e anniversaire du jour où Jeanne d’Arc fut brûlée, les éditions B2M ont réédité courant mai le Jeanne d’Arc et l’Allemagne de Léon Bloy paru en 1915 ! Un texte magistral écrit dans la fièvre et les tempêtes de la Grande Guerre. Le livre fait 120 pages. C’est à lire pour Jeanne, plus actuelle que jamais et pour Léon Bloy, un grand auteur que l’on redécouvre.
Le bicentenaire de Napoléon est commémoré aujourd’hui dans un contexte de pleine polémique. Nous signalons ici deux rééditions bienvenues : le Napoléon de Jacques Bainville (1931) et L’Âme de Napoléon de Léon Bloy (1912).
On se rappellera comment, fin septembre, Alain Soral a été condamné par la cour d’appel de Paris à payer 134 400 euros à la LICRA, sans compter les frais de justice, pour avoir diffusé un « ouvrage antisémite ». Il s’agit du livre de Léon Bloy : « Le Salut par les Juifs ».