C’est en 1915 que la maison d’édition Librairie ancienne Édouard Champion publie L’Étang de Berre de Charles Maurras, alors que la Première Guerre mondiale fait rage. Ce dernier, empêché par sa surdité d’aller au front avec ses compatriotes, entend participer à sa manière à l’effort général de guerre : en produisant des volumes qui visent à maintenir le moral des troupes, comme L’Étang de Berre ou Quand les Français ne s’aimaient pas.

124 ans après sa première publication, Belle-de-Mai Éditions réédite Les Déracinés de Maurice Barrès, premier tome de la trilogie « Le roman de l’Énergie nationale ».

Il y a 131 ans, le 30 avril 1892, la Revue Bleue publiait le conte de Charles Maurras Les Serviteurs, qui fait partie des neuf contes composant le livre Le chemin de Paradis, paru à la fin de l’année 1894 chez Calmann-Lévy.

Nous poursuivons ici notre survol barrésien des dimanches de cette année 2023, avec l’annonce de la réédition par Belle-de-Mai Éditions du Jardin de Bérénice, qui fait suite aux deux premiers tomes de la trilogie « Le culte du moi », Sous l’œil des barbares et Un Homme libre.

Nous poursuivons ici notre survol barrésien des dimanches de cette année 2023, avec, pour le mois de mars, l’annonce de la réédition du deuxième tome de la trilogie « Le culte du moi », Un Homme libre.

Le titre de ce volume publié en 1916 porte une ambiguïté, dans le sens où il peut être interprété doublement : il s’agit d’abord et avant tout d’identifier sa véritable signification. Il peut laisser croire que ce que le livre aborde est cette propension bien française – si ce n’est gauloise – à la division… à la guerre civile… Ce serait alors une référence à la Commune ou à l’Affaire Dreyfus, épisodes éclatants de guerre civile française.

Tirant ses origines du voyage que fit Charles Maurras à Athènes à l’occasion des Jeux olympiques de 1896 pour le compte du journal La Gazette de France, l’ouvrage Anthinéa – sous-titré D’Athènes à Florence – est une déclaration d’amour au monde méditerranéen, plus précisément à sa partie septentrionale.

Pierre Boutang trouvait qu’« une espèce de perfection guerrière » caractérise l’essai de Charles Maurras Trois idées politiques, qui fut composé en 1898 et légèrement augmenté en 1912.            Dans ce volume c’est l’esprit grec dans toute sa pureté, sa splendeur, sa perfection, qui s’exprime ; une citation d’Anaxagore sur le « Noûs », l’Intelligence, ne vient pas figurer par hasard.

C’est une longue nouvelle d’Ivan Tourgueniev dont le titre est Après la mort que la maison d’édition marseillaise B2M réédite. Paul Bourget, qui fréquentait Ivan Tourgueniev dans le salon d’Hippolyte Taine, disait de l’écrivain qu’il était le plus « réfléchi des génies russes ». D’extraction noble, il fut scandalisé par les injustices sociales, notamment la persistance du servage, ce qui le fit se tourner vers la poésie et la chasse plutôt que de viser une carrière, ainsi que vers les voyages en Europe occidentale.

1492, date marquante s’il en est de notre Histoire : 530 années nous en séparent. C’est l’occasion de suggérer la lecture de l’hagiographie que lui a consacrée Léon Bloy. Hagiographie car c’est un appel à sa béatification future. Hagiographie préfacée par Jules Barbey d’Aurevilly, ce qui acheva s’asseoir la notoriété de Léon Bloy.