C’est une longue nouvelle d’Ivan Tourgueniev dont le titre est Après la mort que la maison d’édition marseillaise B2M réédite. Paul Bourget, qui fréquentait Ivan Tourgueniev dans le salon d’Hippolyte Taine, disait de l’écrivain qu’il était le plus « réfléchi des génies russes ». D’extraction noble, il fut scandalisé par les injustices sociales, notamment la persistance du servage, ce qui le fit se tourner vers la poésie et la chasse plutôt que de viser une carrière, ainsi que vers les voyages en Europe occidentale.

1492, date marquante s’il en est de notre Histoire : 530 années nous en séparent. C’est l’occasion de suggérer la lecture de l’hagiographie que lui a consacrée Léon Bloy. Hagiographie car c’est un appel à sa béatification future. Hagiographie préfacée par Jules Barbey d’Aurevilly, ce qui acheva s’asseoir la notoriété de Léon Bloy.

Pourquoi une maison d’édition d’obédience maurrassienne propose-t-elle la biographie d’un historien aujourd’hui méconnu nommé Numa-Denys Fustel de Coulanges ? Ce qui, premièrement, relie ce dernier à l’Action Française* est la relation de travail qu’il a eue avec le grand ami de jeunesse de Charles Maurras Frédéric Amouretti.

Le 16 novembre 1952, il y a près de soixante-dix ans, disparaissait notre Maître, dans la ville de Saint-Symphorien-lès-Tours, en Indre-et-Loire. Belle-de-Mai Editions rééditera à cette occasion, durant cette année, un certain nombre de ses ouvrages majeurs. A commencer par L’Avenir de l’intelligence, publié en 1905, avec en couverture un portrait d’une qualité remarquable réalisé par l’artiste marseillais Laurent Pellecuer, ami de la cause royaliste depuis de nombreuses années.

Y-aura-t-il une « affaire Barrès », une de plus parmi celles montées par les réseaux déconstructeurs de nos gloires nationales, littéraires, militaires, artistiques, philosophiques, politiques, religieuses ou autres ? On célèbrera en 2023 un double anniversaire barrésien : celui des cent ans de la mort de Maurice Barrès (1923) et celui des 110 ans de la parution de La Colline inspirée.

60 ans. Le type connu du juif de Francfort. Court et trapu, grosse tête carrée, avec de larges oreilles. Nez énorme, yeux à fleur de tête, et très chauve. Grandes mâchoires solides. Je ne le ferai pas baragouiner.

Le théoricien du syndicalisme-révolutionnaire Sorel expose ce qu’il reproche à la pensée kantienne, est extrait de son essai Réflexions sur la violence 

En cette année 2022, où nous fêtons les quatre cents ans de la naissance de Molière, Belle-de-Mai Éditions réédite un essai biographique et critique composé par le poète et historien de l’art Georges Lafenestre, membre de l’Institut, intitulé tout simplement Molière.

Le Comte de Paris vient de rendre hommage à la Reine d’Angleterre pour les 70 ans de son règne, ou Jubilé de Platine : « je pense que la monarchie est vraiment une belle institution quand elle est dans ce modèle-là. La Reine est vraiment une référence et une figure emblématique pour son peuple en défendant en priorité les intérêts de l’Angleterre. Je trouve donc que nous devrions avoir une monarchie similaire en France. »

En 1898, un 13 janvier, Émile Zola écrit une lettre ouverte au président de la République dans L’Aurore sous le titre polémique « J’accuse ».  C’est le début de l’ « Affaire », comme l’appelait Charles Maurras, c’est-à-dire le débat sur la culpabilité du capitaine Alfred Dreyfus. qui va déchaîner les passions de l’opinion publique. Cette ébullition, Paul Morand la décrivit à merveille dans son livre 1900.